Jusqu'alors, la plupart des rendez-vous proposés par FUSE était en présentiel, la fédération privilégiant les échanges directs et la convivialité propice au resserrement des liens avec nos partenaires. La crise actuelle nous a amenés comme beaucoup, à trouver de nouveaux modes d'organisation.
Des rendez-vous ouverts à tous, que l'on peut retrouver en replay
Ainsi depuis janvier, ce ne sont pas moins de six conférences en ligne qui ont été organisées, sur des thématiques différentes et visant des publics diversifiés, auxquelles on peut ajouter la tenue d'une assemblée générale largement ouverte :
- un débat : "l'enseignement artistique à l'épreuve des crises"
- un cycle de conférences dans le cadre de Renc'Art 2021, sur l'orientation : 4 rendez-vous sur les 5 planifiés ont déjà eu lieu, avec de nombreux retours très positifs,
- une conférence dédiée à la série technologique S2TMD.
Nous avons préféré organiser des conférences thématiques, limitées en durée (1h30 sauf exception...), planifiées à 18h30 pour faciliter la participation des publics ciblés. En général, ces événements peuvent être visionnés en replay, permettant à ceux qui n'ont pu se connecter le jour venu, d'y accéder malgré tout. Mais ils ont également servi de support à la publication de fiches pratiques ou d'articles d'information sur le site internet de FUSE.
Et après la crise ?
Lorsque nous pourrons enfin nous retrouver, la question peut se poser d'un retour à la situation antérieure. Si FUSE doit continuer à organiser des temps d'échanges conviviaux, nous souhaitons également préserver ce nouveau lien créé avec des publics plus éloignés géographiquement. Nous réfléchissons donc au cas par cas, pour maintenir certains rendez-vous d'intérêt général, de type conférence, sous un format en ligne, alors que pour les débats, le présentiel reste préférable, au moins en partie. En effet, nous essaierons de recourir au mode mixte, en diffusant en direct certains événements, et en intégrant les questions du public distant, parmi les quesiont de l'assistance.
Il faut toutefois noter que cette mixité technique a un coût : cela nécessite en effet d'avoir une équipe pour la prise d'image et de son, une connexion suffisante pour une diffusion en direct, et un travail de montage éventuellement pour la mise en ligne. Ce qui n'est pas possible dans toute les configurations : là aussi, il nous faudra faire des choix.
Comme de nombreuses associations nationales cependant, fédérer des adhérents dispersés sur le territoire, est une gageure que la technologie peut aider à résoudre : la pandémie nous aura au moins permis d'expérimenter de nouvelles façons de faire.