L’Organisation mondiale de la santé a publié le 18 juin sa nouvelle Classification internationale des maladies (CIM-11). Pour la première fois, l’addiction aux jeux vidéo y est considérée comme une maladie à part entière.
Le risque addictif du jeu vidéo affirmé
A la rubrique Trouble du jeu, on peut y lire la définition suivante formulée par l'OMS :
"Le trouble du jeu est caractérisé par un comportement de jeu persistant ou récurrent, qui peut être en ligne (sur Internet) ou hors ligne, se manifestant par:- une altération du contrôle du jeu (apparition, fréquence, intensité, durée, résiliation, le contexte);
- accorder une priorité accrue au jeu dans la mesure où le jeu prime sur les autres intérêts de la vie et les activités quotidiennes;
- la poursuite ou l'escalade du jeu malgré l'occurrence de conséquences négatives. Le comportement est d'une sévérité suffisante pour entraîner une déficience significative dans les domaines de fonctionnement personnels, familiaux, sociaux, éducatifs, professionnels ou autres. La structure du comportement de jeu peut être continue ou épisodique et récurrente."
Une necessité: alerter parents et enfants !
Nous parlions déjà de ce problème sur le site de FUSE dans un article daté du 13/04/2018 et intitulé "Ados : réfléchir à l'emprise des écrans par le théâtre". Nous nous faisions alors écho des excellentes initiatives d'Arkenciel compagnie, qui propose dans les écoles des ateliers théâtre, et un court-métrage sur ce thème.
Dans le même ordre d'idée, nous vous renvoyons au numéro 12 de ce mois de juin 2018 du magazine "Territoires d'éveil" dont les 4 premières pages concernent l'écran pour les moins de 3 ans. Même si tablettes et autres écrans offrent des opportunités extraordinaires pour faire découvrir les oeuvres d'art, visuelles ou sonores, aux plus jeunes, nos bambins peuvent attendre d'être à l'école maternelle pour goûter à ces plaisirs, toujours avec parcimonie. Et en attendant, redécouvrez avec eux les joies des livres avec CD..